



Lee Bauwens Gallery




Sculpture
rue du Charme 36
La Galerie Lee-Bauwens a été fondée en 2012 par Gil Bauwens et Minyoung Lee. Lieu de rencontre entre l’Asie et l’Europe, la galerie œuvre depuis ses débuts à faire dialoguer ces deux cultures au sein de la scène artistique, en représentant des artistes influents issus des deux univers. Des artistes coréens de renom tels que Chun Kwang-Young, Nam Tchun-Mo, Kim Hyun-Sik, Moon-Pil Shim ou encore Meekyoung Shin ont été présentés pour la première fois au public belge. De jeunes artistes prometteurs comme Jiana Kim, Sunghong Min et Jukhee Kwon y ont été découverts et accompagnés dans leur parcours. Inversement, les œuvres d’artistes européens tels que Ode Bertrand, Paola Pezzi, Javier León Pérez, Esther Stocker, Carole Solvay ou Lucas Leffler ont été exposées en Corée à travers différents programmes d’expositions.
Carole Solvay (née en 1954 à La Hulpe, Belgique) est une artiste autodidacte qui vit et travaille à Bruxelles. Son œuvre, empreinte de silence et de délicatesse, explore l’espace, le souffle du temps et les résonances intimes de la nature. Plumes, fils de métal, papier ou latex sont assemblés dans des compositions légères, presque suspendues, révélant des tensions subtiles entre fragilité et structure. Ses installations et sculptures ont été exposées en Belgique, en Suisse, au Brésil et en France, notamment au MuBE à São Paulo, à la Fondazione Ghisla à Locarno ou au Domaine de Chaumont-sur-Loire lors de la Saison d’Art 2021. Son travail figure dans plusieurs collections publiques et privées internationales. En 2019, la parution du livre To Move Without Noise a offert une plongée sensible dans son univers, entre poésie visuelle et souffle intérieur. Pour sa deuxième exposition personnelle à la galerie, As I Shed My Skin, Carole Solvay révèle l’évolution de son travail. Tout en préservant la légèreté et la fragilité qui définissent son univers, elle introduit une dimension plus tactile, plus corporelle, notamment par l’utilisation de matériaux tels que le latex et le papier. Le titre As I Shed My Skin évoque l’idée d’une mue — une transformation à la fois silencieuse et intime, propre aux œuvres façonnées par le temps, mais aussi à l’artiste elle-même, en perpétuel mouvement. Une légèreté désormais plus ancrée, où le temps, la matière et la présence s’entrelacent en harmonie.