



Jérôme Baudet



Peinture
rue Marconi 41
JB vit entouré d’écrans, alors il a décidé de repeindre le monde à la main. Graphiste pro, photographe du dimanche, musicien quand la nuit tombe, il écrit, il dessine, et maintenant il peint – parce qu’il fallait bien un endroit où faire exploser tout ça. Troquer les pixels contre des pinceaux, fuir un instant les IA qu’il côtoie trop. Ses tableaux ? Des terrains vagues de l’imaginaire : dystopies géométriques, absurdités sombres, bestiaires mutants. Un joyeux chaos visuel, ni propre, ni sage, mais vivant. C’est pas bien net, mais c’est sincère. Et ce n’est que le premier coup de pinceau.
Les peintures sont réunies sous le nom “Landscapes”, même si elles dépassent largement le simple paysage. Chaque décor, posé là comme un vestige ou un mirage, évoque un monde désertique, tordu, presque post-apocalyptique. Quand une présence surgit, elle ne donne pas de réponse. Elle questionne. Elle trouble. Le sens n’est pas écrit : il se devine dans le regard de celui ou celle qui observe.